Répression ou prévention ?

Publié le par associu parenti corsi

                          

Le président de la république décidera aujourd'hui des mesures à prendre pour enrayer le problème de la violence en milieu scolaire. Nous pouvons d'ores et déjà pensere que la plupart des propositions faites par le ministre de l'Education nationale seront retenues.
Il s'agit selon nous de mesures destinées surtout à apaiser les peurs e l'opinion publique.Traiter les conséquences et non les causes ne réglera pas le problème. On l'a déjà vu en d'autres occasion ,la répression ne résout rien.
 Il faut être un doux rêveur ( ou un ministre?) pour croire que les fouilles et les portiques vont régler le problème de la violence à l'école.
Envisage-t-on de confisque les compas , les règles, les lacets et diverses cordelettes des vêtements,  envisage -t- on de menotter les élèves pour qu'ils ne lancent pas d'objets ou ne puissent donner de coups de poings ? Quelques heures passées dans un établissement ( même "normal") permettent de comprendre que tout peut devenir dangereux . 
Le problème de la violence à l'école doit être traité à la base : Notre société est en train de changer ( Même en Corse , n'en déplaise aux optimistes, il suffit de regarder autour de soi ! ), Beaucoup d'élèves sont en détresse chez eux, de nombreux parents sont désarmés , incapables de prendre en charge l'éducation de leurs enfants.
La violence à l'école ne peut se traiter par la répresion. Elle doit se traiter bien sûr par l'apport de moyens supplémentaires dans les établissements( enseignants  surveillants formés, psychologues, assistantes sociales...) . Mais il faudrait absolument mettre en place des mesures d'accompagnement et "d'éducation" pour les parents en détresse. Les mairies , les conseils généraux ... doivent travailler main dans la main avec l'Education nationale Pour mettre en place des réunions d'informations et de prévention à destination des parents. Cela se fait parfois , mais il faut que cela soit généralisé. Il faut bien comprendre que certains parents ne sont plus capables d'éduquer leurs enfants, c'est une réalité! Imaginons ce que pourrait être le comportement de leurs enfants dans quelques années quand ils seront eux mêmes parents!  
 
Depuis plusieurs années l'APC demande que soient pris en compte tous les nouveaux problèmes de société.
Il est indispensable que tous les partenaires ( Education nationale, collectivités locales, parents d'élèves) prennent conscience que les changements de la société ne se cantonnent pas à l'école et qu'il faut donner plusieurs réponses à  ce problème.
  


   
Articulu L C I

Portiques, fouilles, sanctions financières, l'Elysée doit décider jeudi des mesures qui seront appliquées à la rentrée prochaine pour lutter contre la violence dans les écoles.

Selon le ministère de l'Education nationale, il y a eu "251 signalements en relation avec des armes" entre septembre 2008 et mars 2009.

 

Comment lutter contre l'insécurité dans les établissements scolaires ? C'est à cette question que devra répondre Nicolas Sarkozy jeudi. L'Elysée doit en effet décider des mesures qui seront appliquées à la rentrée prochaine pour lutter contre la violence dans les écoles. Parmi les pistes présentées mercredi par le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, la mise en place de portiques de détection à l'entrée des écoles. "Mais pas de façon systématique", a prévenu le ministre. "Je reconnais que le portique, c'est un peu compliqué à mettre en place", a ajouté son ministère, évoquant du "cas par cas", dans les établissements où des "diagnostics de sécurité" auront fait apparaître un besoin.

Pour permettre le contrôle des élèves, "il faut que nous trouvions une solution pour habiliter les personnels" à le faire dans les établissements, ce qui n'est pas possible actuellement, a également déclaré Xavier Darcos mercredi. Quant aux "forces mobiles" qui pourraient intervenir dans les écoles, "ce système, qui semble-t-il a provoqué beaucoup d'émotion, existe déjà, par exemple dans l'académie de Versailles", a expliqué le ministre. Ce dernier a également insisté sur la formation des personnels des collèges et lycées, ainsi que sur l'idée de sanctions financières contre les parents des élèves amenant des armes en milieu scolaire.

Des "propositions raisonnables"

Selon le ministère, il y a eu "251 signalements en relation avec des armes" entre septembre 2008 et mars 2009. Soit une moyenne de 35 par mois sur 10 mois, en baisse par rapport aux 45 de 2007/2008. Dernier incident en date, l'interpellation d'un élève de 12 ans qui, mardi, dans un collège de Vaulx-en Velin, près de Lyon, a menacé en plein cours son professeur avec un couteau.

La réunion de mercredi a en tout cas révélé de fortes divergences entre représentants des fédérations de parents d'élèves, collectivités locales et chefs d'établissement. Car si le président de la fédération de parents d'élèves Peep, Philippe Vrand, a donné son "aval" aux "portiques" et aux "nouvelles prérogatives" pour les fouilles, en revanche il ne l'a pas fait pour les sanctions des parents. Signe de leur mécontentement, les associations des départements et régions de France, majoritairement à gauche, n'étaient elles pas représentées lors de la réunion. Quant aux directeurs de collèges et lycées, leur position était très nuancée. Secrétaire général du principal syndicat de chefs d'établissement, Philippe Tournier a réclamé du "cas par cas" pour les portiques et l'habilitation aux fouilles. Il a aussi refusé les opérations "coup de poing" qui aggraveraient selon lui les problèmes, prônant des interventions plus longues dans les établissements.

C'est donc sur toutes ces questions controversées que Nicolas Sarkozy devra trancher jeudi, à l'issue d'une réunion plus générale sur la sécurité à l'Elysée. Le sondage commandé par le ministère de l'Education et paru mercredi dans Le Parisien va-t-il l'influencer ? 64% des personnes interrogées se disent favorables "à ce que les personnels administratifs soient autorisés s'ils l'estiment nécessaire à fouiller les élèves" et 81% "à l'installation de portiques" ou "d'appareils mobiles de détection" d'armes.  


                                   

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Depuis que l’Education Nationale ne fait plus la police, les forces de l’ordre font la leçon.<br /> Quand la rue, l’école et la crise jouent un vaudeville, personne n’est trompé, tout le monde est débiteur.<br /> Entre les parents démissionnaires et le corps enseignant sclérosé, il reste la bavure policière.<br /> Quand les exceptions construisent les exemples, le législateur transforme l’épiphénomène en cas d’école.<br /> La suite ici :<br /> http://souklaye.wordpress.com/2009/05/21/post-it-police-scolaire/
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